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Publications

Les compagnies des Indes orientales

par Philippe Haudrère

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Le 20 mai 1498, trois vaisseaux portugais, après avoir doublé le cap de Bonne-Espérance, atteignent les côtes des Indes orientales. Cet événement majeur dans l’histoire du monde inaugure une longue période d’échanges entre Occidentaux et Orientaux.
Chaque grande nation européenne, désireuse de disposer de sa propre Compagnie des Indes, met en place de puissantes institutions qui bénéficient du monopole des relations commerciales et maritimes. La demande croissante de produits d’Asie conduit les Compagnies à rivaliser pour la conquête de nouveaux marchés. Installées peu à peu dans toutes les Indes orientales, elles deviennent de formidables machines de pouvoir, élément essentiel du processus de conquête du monde par les Européens.
Le livre de Philippe Haudrère a constitué la première approche comparative consacrée aux différentes Compagnies des Indes, et reste une référence incontournable.

Dans cette nouvelle édition, Gérard Le Bouëdec propose, dans une riche préface, un bilan des axes de recherche qui viennent approfondir la compréhension de cette période clé de l’histoire européenne.


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Les compagnies des Indes

par Philippe Haudrère & Gérard Le Bouëdec

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Cet ouvrage couvre tout le temps des Compagnies des Indes de 1664 à 1794. Il redonne
à la première compagnie toute sa place de compagnie d’apprentissage, sur laquelle la
suivante va bâtir son développement. La fin de la seconde compagnie ne met pas fin au
commerce des Indes car s’ouvre alors de 1770 à 1794 une période du commerce libre,
ouvert à la spéculation mondiale, avant qu’il ne soit confisqué en 1785 par une troisième compagnie.
Ce récit passionnant et abondamment illustré d’oeuvres et d’objets, nous montre comment
les Compagnies des Indes étaient au coeur de ce que l’on ne nommait pas encore la première
mondialisation.
Ce commerce de l’océan Indien est à l’origine de la fortune de Lorient. Ville-entreprise, à l’avenir
incertain, elle vit au rythme des pulsations du commerce colonial, des départs, des retours, des
ventes. Véritable sas dans lequel s’engouffrent les gens de mer, les négociants, les marchandises,
les millions de livres, elle offre une société originale où la vie culturelle et les formes de sociabilité
ont pu s’épanouir.


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Les marins du Havre. Gens de mer et société urbaine au XIXe siècle

par Nicolas Cochard

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Les marins du commerce sont omniprésents dans l’espace et la société du Havre au XIXe siècle, dans un contexte d’affirmation de la vocation atlantique de la ville-port, dont les paquebots constituent le symbole le plus évocateur. Les marins contribuent à structurer le paysage urbain et, loin de n’être que des individus de passage à la culture singulière, leur présence construit en partie l’identité du Havre.


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Histoire de l'océanographie. De la surface aux abysses

Par Patrick Geistdoerfer

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Peu à peu explorée et comprise, la mer renferme encore des secrets, qui laissent aux hommes de l’avenir de nouvelles contrées à étudier. C’est l’histoire de cette aventure scientifique et profondément humaine que nous raconte Patrick Geistdoerfer, dans une approche à la fois méthodique et sensible de son sujet.


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Être marin en Europe occidentale (1550-1850)

Par Gilbert Buti et Alain Cabantous

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Ce livre fait la synthèse des travaux sur le monde maritime qui ont largement affiné la connaissance de la réalité sociale du «marin ».

Il fait le point sur l’histoire des sociétés maritimes, leur constitution, leur établissement, leurs structures, leurs transformations et leurs représentations.

Il s’inscrit dans une interrogation historiographique plus large, celle qui associe ou qui oppose l’individu à la communauté, l’unique à la pluralité.


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Le Bouclier de Neptune. La politique de défense des bases françaises en Méditerranée (1912-1931)

Par Frédéric Saffroy

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Les opérations Torch et Dragoon ont été conduites en Méditerranée contre un littoral et des bases navales défendues par une organisation conçue dans les années 1920 par la Marine française. Cet ouvrage étudie la conception, le financement et la réalisation de la défense des côtes françaises méditerranéennes par l’artillerie, en forme d’hommage à une réalisation négligée de la Marine de l’entre-deux-guerres.


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La première Compagnie des Indes. Apprentissages, échecs et héritage (1664-1704)

Par Marie Ménard-Jacob

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Malgré quarante ans d’apprentissage, la première Compagnie des Indes ne résiste pas au poids des conjonctures dont trois guerres européennes, de nombreux conflits indiens et son endettement. Elle échoue ainsi indéniablement sur les plans économique et administratif. Toutefois les entreprises indiennes du XVIIe siècle ne sont pas vaines, car elles posent les fondements nécessaires aux succès français du siècle suivant.


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Bordeaux et la Bretagne au XVIIIe siècle. Les routes du vin

Par Hiroyasu Kimizuka

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Cet ouvrage présente le commerce du vin d’Aquitaine au XVIIIe siècle depuis les vignobles bordelais jusqu’aux ports bretons et leur aire de redistribution chez les particuliers et dans les tavernes. La province de Bretagne représente la part la plus importante de ce marché dans le royaume de France tout au long du siècle. Ce sont principalement des vins de Bordeaux, de Bourg, de Blaye et de Libourne qui contentent le goût des consommateurs bretons pour les boissons alcoolisées.


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Keroman, Base de sous-marins (1941-2015). Histoire, reconversion et patrimoine

Par Christophe Cérino & Yann Lukas

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Certains sites défendent âprement leur mystère. Keroman, antre des sous-marins à propulsion classique pendant cinquante-cinq ans, a su conserver les secrets de ses navires et de leurs équipages. Entrer dans l’univers de Keroman, c’est ainsi partir à la découverte de cinquante années, jusque-là méconnues, d’une base d’importance pour la Marine nationale. Au plus fort de son activité, près de deux mille hommes étaient employés pour servir et soutenir une dizaine de sous-marins et un bâtiment de surface. Mais pénétrer Keroman, c’est aussi et surtout ouvrir le livre de la plus grande tragédie maritime de l’histoire mondiale. À cet égard, la bataille de l’Atlantique, qui a conduit environ 2850 navires alliés et 750 U-Boote par le fond, n’est pas un affrontement de plus dans la tragédie du second conflit mondial, mais une bataille essentielle pour la victoire des Alliés. Symbole d’une tragédie maritime internationale et charnière entre la ville née de la Compagnie des Indes au XVIIIe siècle et celle, entièrement reconstruite, au XXe siècle, Keroman, devenue lieu de mémoire, interroge le citoyen. Les Lorientais tout d’abord, qui ont hérité de ce monument encombrant et difficile, mais aussi les dizaines de milliers de visiteurs venus depuis la démilitarisation du site.

Pénétrer Keroman aujourd’hui, c’est donc être confronté à un vaste questionnement technologique, historique et civique. L’ambition de ce livre d’histoire est certes de contribuer à démystifier le lieu et l’activité des hommes qui l’ont occupé mais, bien au-delà, d’offrir au lecteur des clés lui permettant
de comprendre cet édifice qui l’interpelle tant aujourd’hui.


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La Méditerranée au prisme des rivages. Menaces, protections, aménagements en Méditerranée occidentale XVIe-XXIe siècles)

(Dir.) Anne Brogini & María Ghazali

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Interfaces maritimes, les rivages de Méditerranée occidentale apparaissent du XVIe au XXIe siècle comme des frontières vivantes et dynamiques, où s’expriment à la fois les échanges et les conflictualités. Si les menaces sont majoritairement guerrières et corsaires aux XVIe-XVIIIe siècles, conduisant à la protection militaire, à la fortification intense et au contrôle des sociétés littorales, elles revêtent des aspects plus variés à l’époque contemporaine. L’essor économique et touristique des littoraux favorise une surexploitation et une sur-urbanisation de rivages juridiquement mal protégés, sources de catastrophes naturelles qui conduisent aujourd’hui à une meilleure définition du droit de la mer et à une plus grande protection de l’environnement maritime et des espèces menacées. Quant au différentiel économique entre les rives nord et sud, il suscite un désir de migration clandestine à l’issue souvent dramatique, qui cristallise en Europe la peur fantasmée de l’« invasion ». Historiens, géographes, juristes et sociologues se sont penchés sur les problèmes récurrents des littoraux de cette mer Méditerranée semi-fermée, appelée malgré tout à une nécessaire coopération entre ses peuples riverains.


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